Des ministres de la Santé et des délégués des 53 États membres de la Région européenne de l’OMS ont approuvé la nouvelle Feuille de route européenne sur la résistance aux antimicrobiens qui doit aider les pays de la Région à définir, à prioriser et à mettre en œuvre des interventions à fort impact pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens.

Après des années de baisse de la couverture vaccinale contre cette maladie, les cas de rougeole ont augmenté de 18 % en 2022 alors que les décès progressaient de 43 % au niveau mondial (par rapport à 2021). Selon les estimations du nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, cela porte le nombre de cas de rougeole à 9 millions et le nombre de décès à 136 000 (principalement chez les enfants).

Selon un nouveau rapport de l’OMS, les dizaines de milliers de tonnes de déchets médicaux supplémentaires liés à la riposte à la pandémie de COVID-19 ont mis à rude épreuve les systèmes de gestion des déchets des activités de soins partout dans le monde, menacent la santé humaine et environnementale et montrent qu’il est urgent d’améliorer les pratiques de gestion des déchets.

L'Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d'urgence sanitaire (HERA) a été créée en septembre 2021 pour remplacer les solutions en matière de réaction aux pandémies et de gestion de celles-ci par une structure permanente dotée d'outils et de ressources adéquats pour planifier l'action de l'UE en cas d'urgence sanitaire.

Le 17 novembre 2021, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est associée aux défenseurs de la lutte contre le cancer du col de l’utérus dans le monde entier afin de commémorer une Journée d’action historique pour l’élimination de cette maladie qui tue plus de 300 000 femmes chaque année.

Selon de nouvelles orientations publiées le 28 juin 2021 par l’OMS, l’intelligence artificielle (IA) constitue un grand espoir pour améliorer la prestation des soins et la médecine dans le monde entier, mais à condition de placer l’éthique et les droits humains au coeur de sa conception, de son déploiement et de son utilisation.

La soixante quatorzième Assemblée mondiale de la Santé qui avait pour thème : « Mettre fin à cette pandémie, prévenir la suivante : bâtir ensemble un monde en meilleure santé, plus sûr et plus juste » a adopté cette année plus de 30 résolutions et décisions dans différents domaines de la santé publique : diabète, handicap, moyens de mettre fin à la violence à l’égard des enfants, soins ocu-laires, VIH, hépatite et infections sexuellement transmissibles, production locale de médicaments, paludisme, maladies tropicales négligées, mala-dies non transmissibles, soins infirmiers et obsté-tricaux, santé bucco-dentaire, déterminants sociaux de la santé ou encore orientations straté-giques pour les personnels de santé et d’aide à la personne.

La pandémie de COVID-19 représente le plus grand défi auquel la communauté mondiale a été confrontée depuis les années 1940. À cette époque, les dirigeants politiques ont pris la mesure des ravages provoqués par les deux guerres mondiales et se sont réunis pour former le système multilatéral.

Pour remédier au manque d’accès aux tests et aux services de dépistage dans plusieurs pays, l’OMS publie tous les ans depuis 2018 une liste des produits de diagnostic essentiels, répertoriant les produits de diagnostic in vitro (DIV) recommandés qu’il faut avoir à disposition sur les lieux de soins et dans les laboratoires de tous les pays pour pouvoir poser sans retard des diagnostics d’importance vitale.

En 2019, 229 millions de cas de paludisme ont été enregistrés dans le monde. Ce chiffre n’a pratiquement pas varié depuis quatre ans.