par Frédéric Morinet *

 

Il est licite de parler des thérapies géniques et non de la thérapie génique. Penchons-nous sur ce qui est effectué en France. Trois équipes se sont lancées dans l’aventure ; celles de Philippe Leboulch, Patrick Aubourg et Marina Cavazzana respectivement pour la b-thalassémie (1), l’adrénoleucodystrophie (2) et les déficits immunitaires (3).

 

Un fabricant dit « Own Brand Labeller » ou « OBL » est un fabricant qui achète un dispositif médical (DM) ou un dispositif médical de diagnostic in vitro (DMDIV) disposant par ailleurs d’un marquage CE, à un autre fabricant dit « Original Equipment Manufacturer » ou « OEM », pour le mettre sur le marché sous son propre nom.

par Frédéric Morinet *

 

Dans 15 à 20 % des cas, il existe une cause virale, bactérienne, voire parasitaire à la survenue de cancers. Le cancer du col de l’utérus est lié à une infection génitale par certains types oncogènes de papillomavirus. Leur présence est nécessaire, comme l’indique la détection de ces virus dans 99 % des cas de cancer du col, mais n’est pas suffisante. Il existe des cofacteurs pour faire évoluer une lésion génitale du col, dépistée par un frottis cervico-utérin, vers un cancer, tel le tabagisme, par exemple. À partir d’une lésion génitale créée lors de rapports sexuels, l’évolution vers un cancer du col utérin s’effectue en 10-15 ans. Pendant ce laps de temps, il est possible d’intervenir de manière efficace (chirurgie, chimiothérapie anti-angiogénique) et surtout, le système immunitaire du sujet est capable, dans la grande majorité des cas, de faire disparaître les lésions.

 

Deux eurodéputées Roberta Metsola (PPE) et Marlene Mizzi (S&D) se sont inquiétées auprès de la Commission européenne du manque d'information et de programmes pour lutter contre le « mauvais cholestérol ». Elles ont adressé des questions écrites à la Commission, lui demandant des comptes sur les stratégies mises en place contre l’hypercholestérolémie.

par Frédéric Morinet *

 

Depuis l’avènement des trithérapies, l’infection par le VIH est devenue chronique ; néanmoins, elle reste sujette à des complications : il en est ainsi de la néphropathie associée à l’infection virale. Depuis 2010, une étude française multicentrique a établi que la transplantation rénale n’était pas contre-indiquée chez des patients receveurs infectés par le virus (1). Effectivement, la survie de ces greffés était de 100 % à un an et de 98 % à deux ans, similaire à celle observée chez des transplantés rénaux exempts d’infection.

** de David Marguerit et Mathilde Reynaudi

 

Le nombre de patients qui se rendent à l’étranger pour recevoir des soins aurait doublé en cinq ans, passant de 7,5 millions en 2007 à 16 millions en 2012. Ce marché mondial est aujourd’hui estimé à 60 milliards d’euros. De nombreux pays ont choisi d’investir dans le tourisme médical, les uns en misant sur le faible coût des soins prodigués (Thaïlande, Pologne), les autres sur leur qualité (États-Unis, Allemagne).

par Frédéric Morinet *

 

Trois signalisations cellulaires, mettant en jeu les interférons de type I (α et β), de type II (γ) et de type III (λ), permettent le contrôle de la plupart des infections virales.

La base de données de santé Damir, gérée par l'Assurance Maladie, sera accessible en open data sur le site data.gouv.fr courant février 2015. Cette base est alimentée chaque année par les informations issues de 1,2 milliard de feuilles de soins, de 500 millions d’actes médicaux et de 11 millions d’hospitalisations.

par Frédéric Morinet *

 

L’infection humaine à virus respiratoire syncytial (VRS) est responsable de deux entités cliniques : la bronchiolite hivernale du nourrisson et la pneumopathie interstitielle du sujet immunodéprimé, notamment en cas de greffe de cellules souches. Le diagnostic est aisé, par recherche directe des antigènes viraux ou PCR à partir des sécrétions respiratoires ou du lavage broncho-alvéolaire. Le VRS humain est classé en deux groupes A et B, le groupe A étant le plus prévalent.

Les progrès accomplis vers l’élimination de la rougeole sont au point mort, tel est l’avertissement lancé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le nombre de décès dus à la rougeole est en hausse : estimé à 122 000 en 2012, il est passé à 145 700 en 2013, d’après les nouvelles données publiées dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire de l’OMS et le Morbidity and Mortality Weekly Report des Centers for Disease Control and Prevention (CDC).