3 chiffres :

Dengue : 40 % de la population mondiale est exposée au risque de transmission de la dengue.
Paludisme : 1 minute : en Afrique, un enfant meurt du paludisme chaque minute.
Leishmaniose : 1,3 million de cas de leishmaniose surviennent chaque année.


Avec pour slogan « Petits mais dangereux », l’Organisation mondiale de la Santé consacre cette année le 7 Avril la Journée mondiale de la Santé, à la menace de plus en plus grande que représentent les maladies à transmission vectorielle.

Plus de la moitié de la population mondiale est exposée à des maladies comme le paludisme, la dengue, la leishmaniose, la maladie de Lyme, la schistosomiase ou la fièvre jaune. Chaque année, plus d’un milliard de personnes sont infectées et plus d’un million meurent de maladies à transmission vectorielle.

Avec pour slogan, « Petits mais dangereux », l’Organisation mondiale de la Santé consacre cette année la Journée mondiale de la Santé, à la menace de plus en plus grande que représentent les maladies à transmission vectorielle.

L'Organisation souligne aussi que ces maladies peuvent être entièrement évitées. Dans un aide-mémoire intitulé « A global brief on vector-borne diseases », elle expose les mesures que les pouvoirs publics, les groupes communautaires et les familles peuvent prendre ensemble pour protéger la population contre ces infections.

« On pourrait sauver nombre de vies et éviter bien des souffrances si l’on accordait une plus grande importance à la lutte antivectorielle dans l’action sanitaire mondiale », a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. « Personne au XXIe siècle ne devrait mourir de la piqûre d’un moustique, d’un phlébotome, d’une simulie ou d’une tique ».

Les maladies à transmission vectorielle touchent les populations les plus démunies, surtout celles qui ne bénéficient pas de logements convenables, d’eau potable et de systèmes d’assainissement. Les personnes souffrant de malnutrition ou dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement sensibles.

La schistosomiase, qui est transmise par des gastéropodes, est la plus répandue de toutes les maladies à transmission vectorielle et touche près de 240 millions de personnes dans le monde.

Au cours des vingt dernières années, beaucoup de maladies à transmission vectorielle importantes ont refait surface ou se sont propagées dans de nouvelles parties du monde. Du fait des changements environnementaux, de l’essor massif des voyages et des échanges internationaux, de l’évolution des pratiques agricoles et de l’urbanisation rapide et sauvage, le nombre et la répartition géographique de nombreux vecteurs augmentent partout dans le monde, menaçant de nouveaux groupes de personnes, notamment les touristes et les personnes en voyage d’affaires.

Ainsi, la dengue touche désormais une centaine de pays et menace plus de 2,5 milliards de personnes, soit plus de 40 % de la population mondiale. La dengue a été signalée dernièrement en Chine, au Portugal et dans l’état de Floride aux États-Unis d’Amérique.

D’après les informations communiquées par la Grèce, le paludisme est réapparu dans ce pays pour la première fois depuis 40 ans, ce qui montre que le risque de réintroduction de la maladie est permanent et qu’il faut rester vigilant pour pouvoir endiguer rapidement toute résurgence du paludisme.

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé 2014, l’OMS appelle à accorder plus d’importance à la lutte antivectorielle et à l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène – stratégies primordiales préconisées dans la feuille de route qu’elle a dressée en 2011 pour endiguer, éliminer et éradiquer les maladies tropicales négligées, et dans laquelle elle fixe des cibles pour la période 2012-2020.

Extrait du communiqué de presse publié le 2 avril 2014 sur le site officiel de l’OMS.