Echos de presse
Journée mondiale de la santé 2014 consacrée à la prévention des maladies à transmission vectorielle
3 chiffres :
Dengue : 40 % de la population mondiale est exposée au risque de transmission de la dengue.
Paludisme : 1 minute : en Afrique, un enfant meurt du paludisme chaque minute.
Leishmaniose : 1,3 million de cas de leishmaniose surviennent chaque année.
Avec pour slogan « Petits mais dangereux », l’Organisation mondiale de la Santé consacre cette année le 7 Avril la Journée mondiale de la Santé, à la menace de plus en plus grande que représentent les maladies à transmission vectorielle.
Le taux de reproduction « R0 » des virus : à propos du « MERS-CoV »
par Frédéric Morinet *
En 2003, le « SARS-CoV » (Severe Acute Respiratory Syndrome - Coronavirus) a causé une épidémie redoutable en Asie, notamment en Chine avec 8 000 cas et 774 morts. En septembre 2012, un nouveau coronavirus ne présentant pas de parenté antigénique avec le SARS-CoV a été isolé d’un patient d’Arabie Saoudite présentant un tableau d’insuffisance respiratoire.
Ce nouveau coronavirus a été dénommé « MERS-CoV » pour Middle East Respiratory Syndrome - Coronavirus, car la plupart des cas – 114 dont 54 mortels – sont survenus au Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Quatar, Jordanie, Emirats). Des cas importés ont été déclarés en Grande-Bretagne, en France, en Italie et en Tunisie. Les signes cliniques associent fièvre, toux, dyspnée et pneumonie. Le rôle d’un réservoir animal a été soulevé mais non démontré.
OMS : les soins palliatifs trop peu accessibles dans le monde
Les soins palliatifs, que l’on peut définir au sens large comme des soins destinés à éviter ou atténuer la douleur en cas d’affection potentiellement mortelle, font depuis longtemps figure de parent pauvre dans le domaine des soins de santé.
On évalue à 40 millions le nombre des patients qui ont besoin chaque année de soins palliatifs, selon l’Atlas mondial des soins palliatifs publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance mondiale pour les soins palliatifs. Vingt et un millions d’entre eux ont besoin de ces soins en fin de vie, dont plus de 90 % à la suite d’une maladie non transmissible.
Fièvres hémorragiques virales et canaux calciques voltage-dépendants
Par Frédéric Morinet *
Les virus Junin, Machupo et Guanarito sont responsables de fièvres hémorragiques virales du Nouveau Monde et sont associés à des épidémies touchant respectivement l’Argentine, la Bolivie et le Venezuela. L’homme est principalement infecté par des aérosols d’excreta de rongeurs, qui sont chroniquement infectés et constituent les réservoirs de ces virus. Le diagnostic virologique se fait en laboratoire de type P4. La ribavirine a une efficacité thérapeutique mitigée et s’il existe un vaccin atténué contre le virus Junin, des approches thérapeutiques complémentaires sont nécessaires du fait de la persistance de cas sporadiques.
Les services de prise en charge de l'infection à VIH dans le monde négligent les adolescents
À l’occasion de la Journée mondiale du sida 2013, l’OMS publie de nouvelles recommandations sur l’infection à VIH en vue d’accroître le dépistage, le conseil, le traitement et les soins pour les adolescents.
Actuellement, environ une nouvelle infection à VIH sur sept survient au cours de l’adolescence. Plus de deux millions d’adolescents âgés de 10 à 19 ans vivent avec le VIH et un grand nombre d’entre eux ne bénéficie pas des soins et du soutien dont ils auraient besoin pour rester en bonne santé et éviter de transmettre le virus.
Entérovirus 71 et vaccination
par Frédéric Morinet*
Depuis la découverte de ce picornavirus en 1969, l’entérovirus 71 (EV71) a été associé à la survenue de cas de syndrome main-pied-bouche et à divers tableaux neurologiques (méningites aseptiques, encéphalites,...) chez des enfants d’âge inférieur à 5 ans. On distingue trois génogroupes d’EV71, basés sur la séquence de la protéine de capside VP1 : A, B et C. Dues principalement au génotype C4, les infections pédiatriques à EV71 représentent un problème croissant de santé publique en Chine : 1,8 million de cas et 905 décès ont ainsi été rapportés en 2010 contre un million de cas et 353 décès en 2009.
L'OCDE et la Commission européenne estiment que nous devons mieux nous occuper des personnes âgées
Un nouveau rapport conjoint de l’OCDE et de la Commission européenne, A Good Life in Old Age met en évidence que les pouvoirs publics ont d’ores et déjà du mal à apporter les soins appropriés aux personnes âgées ayant des capacités physiques ou mentales réduites.
Les microARNs, une nouvelle piste thérapeutique dans l'hépatite à virus C ?
par Frédéric Morinet*
Le virus de l’hépatite C (HCV) infecte environ 180 millions de personnes dans le monde et est une cause majeure de carcinome hépatique et de transplantation d’organe. La plupart des sujets infectés de manière chronique restent asymptomatiques pendant plusieurs années et la découverte de l’infection virale se fait souvent lors de la survenue d’une cirrhose ou d’un hépatocarcinome.
L'immunité bactérienne mise en défaut par les bactériophages
par Frédéric Morinet*
La constante exposition à des acides nucléiques exogènes via la transduction, la conjugaison et la transformation a conduit les bactéries à mettre au point un système de défense assurant le clivage de l’ADN exogène tout en respectant leur ADN chromosomique. Cette forme d’immunité vis-à-vis d’ADNs étrangers fait intervenir le système CRISP/CAS retrouvé chez 90 % des archaebactéries et 40 % des bactéries. Ainsi, lors d’une infection bactériophagique, les protéines CAS (CRISP associated genes) vont dégrader l’ADN viral et un des fragments viraux va être intégré dans le chromosome bactérien, en un locus précis : le locus CRISP/CAS. Le fragment viral est appelé « spacer » et est séparé d’autres spacers, acquis lors d’infections virales antérieures par des phages différents, par des régions répétées (d’où l’acronyme CRISP : clustered regularly interspaced short palindromic repeats).
Statistiques sanitaires mondiales OMS 2013
PUBLICATION DES STATISTIQUES SANITAIRES MONDIALES 2013 DE L’OMS
Paraissant chaque année, la publication de l’OMS, Statistiques sanitaires mondiales est la plus complète au monde. Elle contient des données en provenance de 194 pays pour une série d’indicateurs de mortalité, de morbidité et concernant les systèmes de santé, y compris l’espérance de vie, les maladies et les décès dûs à une série de maladies, les services de santé et les traitements, les investissements financiers dans la santé, ainsi que les facteurs de risque et les comportements qui affectent la santé.