Le nouveau rapport de l’OCDE intitulé Panorama de la santé 2015 indique que, dans l’ensemble, les dépenses de santé continuent d’augmenter lentement dans de nombreux pays de l’OCDE, parallèlement à la progression du PIB, même si elles ont reculé en 2013 pour la troisième année consécutive en Italie et au Portugal, et pour la quatrième année consécutive en Grèce.

 

Le sommet, coparrainé par l’Organisation mondiale de la Santé et la World Hepatitis Alliance, organisé à Glasgow sous l’égide du gouvernement écossais, était la première réunion mondiale de haut niveau s’intéressant spécifiquement à l’hépatite et rassemblant des délégués de plus d’une soixantaine de pays. Le but est d’aider les pays à renforcer l’action pour la prévention des infections par les virus de l’hépatite virale et de veiller à ce que les sujets infectés bénéficient du diagnostic et du traitement.

par Frédéric Morinet *

 

L’importance du microenvironnement n’est plus à démontrer en cancérologie. Une étude a été réalisée sur cette niche cellulaire du microenvironnement dans les lymphomes Hodgkiniens (1). La radio-immunothérapie à l’aide d’anticorps monoclonaux marqués dirigés contre la molécule CD25, le Daclizumab, a été utilisée ; cet anticorps interagit avec la molécule CD 25 exprimée de manière constitutive par les cellules T régulatrices (Treg), cellules immunosuppressives du microenvironnement et non par les cellules tumorales, les cellules de Reed-Sternberg.

par Frédéric Morinet *

 

Il faut rendre hommage à l’équipe de Rolf Martin Zinkernagel, prix Nobel de Médecine/Physiologie 1996, qui a passé sa vie à étudier la réponse immunitaire antivirale à l’aide des modèles d’infection par les virus de la chorioméningite lymphocytaire et de la stomatite vésiculeuse (1).

 

Un fabricant dit « Own Brand Labeller » ou « OBL » est un fabricant qui achète un dispositif médical (DM) ou un dispositif médical de diagnostic in vitro (DMDIV) disposant par ailleurs d’un marquage CE, à un autre fabricant dit « Original Equipment Manufacturer » ou « OEM », pour le mettre sur le marché sous son propre nom.

par Frédéric Morinet *

 

Il est licite de parler des thérapies géniques et non de la thérapie génique. Penchons-nous sur ce qui est effectué en France. Trois équipes se sont lancées dans l’aventure ; celles de Philippe Leboulch, Patrick Aubourg et Marina Cavazzana respectivement pour la b-thalassémie (1), l’adrénoleucodystrophie (2) et les déficits immunitaires (3).

par Frédéric Morinet *

 

Dans 15 à 20 % des cas, il existe une cause virale, bactérienne, voire parasitaire à la survenue de cancers. Le cancer du col de l’utérus est lié à une infection génitale par certains types oncogènes de papillomavirus. Leur présence est nécessaire, comme l’indique la détection de ces virus dans 99 % des cas de cancer du col, mais n’est pas suffisante. Il existe des cofacteurs pour faire évoluer une lésion génitale du col, dépistée par un frottis cervico-utérin, vers un cancer, tel le tabagisme, par exemple. À partir d’une lésion génitale créée lors de rapports sexuels, l’évolution vers un cancer du col utérin s’effectue en 10-15 ans. Pendant ce laps de temps, il est possible d’intervenir de manière efficace (chirurgie, chimiothérapie anti-angiogénique) et surtout, le système immunitaire du sujet est capable, dans la grande majorité des cas, de faire disparaître les lésions.

 

Deux eurodéputées Roberta Metsola (PPE) et Marlene Mizzi (S&D) se sont inquiétées auprès de la Commission européenne du manque d'information et de programmes pour lutter contre le « mauvais cholestérol ». Elles ont adressé des questions écrites à la Commission, lui demandant des comptes sur les stratégies mises en place contre l’hypercholestérolémie.

par Frédéric Morinet *

 

Depuis l’avènement des trithérapies, l’infection par le VIH est devenue chronique ; néanmoins, elle reste sujette à des complications : il en est ainsi de la néphropathie associée à l’infection virale. Depuis 2010, une étude française multicentrique a établi que la transplantation rénale n’était pas contre-indiquée chez des patients receveurs infectés par le virus (1). Effectivement, la survie de ces greffés était de 100 % à un an et de 98 % à deux ans, similaire à celle observée chez des transplantés rénaux exempts d’infection.

** de David Marguerit et Mathilde Reynaudi

 

Le nombre de patients qui se rendent à l’étranger pour recevoir des soins aurait doublé en cinq ans, passant de 7,5 millions en 2007 à 16 millions en 2012. Ce marché mondial est aujourd’hui estimé à 60 milliards d’euros. De nombreux pays ont choisi d’investir dans le tourisme médical, les uns en misant sur le faible coût des soins prodigués (Thaïlande, Pologne), les autres sur leur qualité (États-Unis, Allemagne).